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17/04/2013

Simple-Compliqué, Vrai-Faux ?

A la limite, comme Paul Valery, nous pourrions dire que ce qui est simple est faux, ce qui est compliqué est inutile.

Et c'est là le problème dans toute sa splendeur, nous ne pouvons et ne devrions jamais être dans la simplicité. Faire simple est un choix, uns sorte de compromis donc l'abandon des choses les plus importantes.

On se réfugie dans le tout venant, le non-agressif, ce que la majorité peut accepter. Nous voyons bien que nous abandonnons alors tout effort ou tentative d'énoncer des choses différentes que celles-ci  soient des avis ou des thèses.

Il n'y a plus rien d'original, de personnel.

 

Ce qui est compliqué paraît plus intéresssant au premier abord.

Il peut être vu comme une recherche, l'approfondissement d'une réflexion, mais cependant c'est d'abord et essentiellement rebutant. Toute chose compliquée n'est jamais claire ou vite compréhensible.

Alors c'est rebutant, cela vous prend à rebrousse poil. C'est un peu comme si les choses vraies ne veulent pas être entendues car trop désagréables et n'apportant rien.

Nous ne sommes que des fainéants qui se bouchent les yeux et les oreilles. Dans le mensonge nous sommes tranquilles, pas en danger.

Éternellement nous voulons faire semblant, nous ne reconnaissons pas l'Idéal du Moi.

Donc le compliqué est bien inutile.

 

Ce qui voudrait dire que nous nous complaisons dans le faux et en sachant très bien que c'est faux. Il n'est plus question de sciences, de justice, c'est, à tort, la préservation de sa petite personnalité et de sa propre sécurité.

 

Vrai,faux, simple, compliqué,tout cela n'est pas important, à nos yeux. La seule chose qui nous importe est notre petite personne, ce que nous appelons nos souffrances.

Et finalement nos désirs passent au second plan, même les envies deviennent lointaines.

 

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Il faudrait absolument que nous devenions des Humains dignes de ce nom.

29/03/2013

Envie, Désir : même combat ?

Alors l'envie et le désir sont ils identiques ou au moins proches pour ne pas dire quasi semblables ?

De prime abord, on saisit la proximité et que la référence première est celle de la satisfaction, du plaisir, mais quand même, l'envie ne peut se confondre avec le désir.

L'envie c'est ce que nous souhaitons avoir ou consommer. Commme le désir ils ne peuvent se confondre avec le besoin bien que là aussi il y a au bout recherche d'une  terminaison et donc d'une sensation de plénitude, d'obtention et de fin d'une attente.

Là aussi nous sommes dans les choses essentielles que recherche tout humain d'une manière ou d'une autre.

Mais la réalisation de l'envie n'aboutit pas finalement à la jouissance mais seulement à un certain plaisir qui n'est pas sexuel et n'arrive à aucune transcendance. A la limite on pourrait dire que l'envie réalisée donne ce qui se qualifierait de petites joies, nous sommes dans le quotidien et l'habituel.

 

 

Le désir lui, quand il est identifié comme tel, demande beaucoup plus d'efforts et de persistances pour arriver à son accomplissement.

Il faut qu'il soit reconnu comme légitime,aussi bien sur le plan personnel que social, en accord avec nos traits majeurs de personnalité. Après, les difficultés de réalisation sont secondaires et dependent de l'intensité du désir et surtout de son imaginaire fantasmatique.

Car le désir lui quand il est accompli aboutit à un plaisir sexuel. Son accomplissement est celui de la sexualité avec aussi ses perversions.

 

 

De toutes façons dans toute action volontaire il doit y avoir obligatoirement envie ou désir. Nous fonctionnons uniquement dans la recherche de plaisir ou au moins de moindre souffrance.

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 La Jouissance, elle, est obligatoirement liée au Désir. 

23/02/2013

Le manque existe-t-il ?

Toujours en souterrain il y a une question qui rampe en silence mais sans interruption : le manque existe-t-il ?

Effectivement nous sommes sans arrêt en interrogation, nous ne sommes jamais sûr de notre plénitude donc de notre intégralité. Et c'est primordial de savoir ou de croire que l'on est entier ou fini, que nous serons capables de penser et agir de manière autonome.

Ne pas avoir de manque ce n'est pas seulement la nécéssité d'être rassuré d'être un sujet pensant et verbalisant, ce n'est pas non plus le besoin de se prouver que nous sommes capables de fonctionner de manière relativement adaptée dans la vie courante, d'avoir des capacités relationnelles correctes.

L'idée ou le sentiment de manque s'agit d'un ressenti inhérent à la structure humaine propre. Le bonheur total ne peut être vécu dans la durée, il ne peut qu'être que très fugace et dans des conditions spéciales qui s'éloignent de la réalité. Alors le manque nous tenaille, nous pensons que nous ne sommes que des produits imparfaits et à jamais inaméliorables. Mais comme la pulsion de vie est forte, nous nous créeons des espérances immotivées. En nous demandant si nous sommes des êtres pleins cela veut dire que nous pensons et croyons que nous pourrons le devenir.

 

Mais de quoi est fait le manque ?

Le plus drôle c'est que nous ne le savons pas vraiment ou plutôt nous ne voulons pas le savoir. Ainsi nous pouvons selon le gré de nos humeurs et de nos énergies, dire que c'est d'ordre affectif, du niveau de la foi, en fonction de la reconnaissance par les autres de nos capacités ou de notre rang socio-économique ou professionnel.

Au tréfonds de nous nous savons bien que tout ceci est une manoeuvre non pas de niveau névrotique mais du plan essentiel de la personnalité.

Nous aurons toujours un manque ou alors nous atteignons à la déité.

 

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Même si nous nous réassurons, l'Avoir ne suffit pas encore faut-il l'Etre.