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19/04/2016

Paroles.

D'accord pour des paroles, des mots.

Mais pour dire quoi et pourquoi dire ?

 

On peut toujours se demander quel est le moteur de cette rage d'expression par le verbe.

Nous avons ou j'ai une frénésie de parler, ce qui revient à dire d'envoyer des sons, d'écrire des signifiants sur tout et tous. Alors que nous ne parlons jamais que de nous.

Dans le cas présent je m'adresse théoriquement aux autres, mais c'est à moi que je m'adresse et c'est moi qui suis sensé entendre à défaut de comprendre.

Tout est faussé à la base, nous le savons et nous continuons. Le moins que l'on puisse dire c'est que c'est cela que nous désirons finalement.Il n'est pas possible de se mentir à soi-même (en écartant les cas de déni de la réalité).

Ainsi nous fonctionnons ou plutôt je fonctionne dans une sorte de faire semblant qui me convient, et je continue sans honte ni vergogne.

 

Cela voudrait dire que j'y trouve si ce n'est mon bonheur, au moins un certain plaisir ou au minimum un moins mal.

En gros tout et n'importe quoi mais surtout pas le silence, le délaissement.

Toute parole, même mensonge délivre une part de vérité.

N'importe quoi est mieux que le silence, ainsi on exorcise la mort. On lutte avec succès, certes imaginaire et surtout jamais qu'éphémère, contre toute peur ou angoisse ou phobie ou tout et rien.

                                                             

Esperance.jpg

La parole rempli le vide.

La parole n'est jamais vide.

La parole est et sera toujours.

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