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20/04/2017

Plaisir de la fin.

Il est à remarquer que lorsque nous avons terminé un quelconque travail ou une quelconque activité, nous nous trouvons dans un état de satisfaction indéniable.

Une sorte de plaisir, la chose terminée est là présente et nous sommes en général dans une position proche de la fierté, joie d'avoir fini, contentement de la terminaison mais aussi petit orgueil, de surplus, le plus souvent vaniteux de l'avoir bien faite.

 

 

C'est à se questionner si ce n'est pas l'image du déroulement de la vie ?

 

 

A sa fin c'est, ou ce devrait être, avec satisfaction que l'on voit sa terminaison, content ou pas de l'avoir bien effectuée, bien traversée, bien réalisée, ou pas, dans nos désirs.

Mais surtout content que cela soit fait.

N'est ce pas là la signification de l'étrange sourire et l'apaisement que l'on voit relativement souvent sur les visages des défunts ?

 

Le problème ou l'accroc, si nous pouvons dire, est que secondairement et assez rapidement dans la vie quotidienne le sentiment de satisfaction de la chose accomplie ne dure pas bien longtemps.

Apparaissent vivement et sans retard  les erreurs, les fautes, les inachèvements.

Nous ne pouvons être durablement et persister longuement dans cette autosatisfaction. Et c'est la voie ouverte aux désirs de changement, d'amélioration, de recommencement.

Donc l'ouverture à l'éternelle insatisfaction.

 

Est ce cela l'espérance à l'état brut ?

Est ce cela le moyen de persister à durer ?

Est ce cela la peur de la mort ?

Tu mourras.png

Et si ce n'était qu'une malheureuse bêtise !

 

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