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26/06/2013

Le syndrome des Morgellons.

Le syndrome des Morgellons apparaît comme intéressant car il pose la question de savoir s'il s'agit d'une maladie, d'une hystérie collective majeure, d'un délire de type paranoïde (quoique dans certains cas suivants l'évolution les éléments paranoïaques se font jour mais semblent uniquement réactionnels dus à des mécanismes secondaires).

En premier lieu ce syndrome peut être vu comme une affection dermatologique mais avec des symptômes multiples allant de la papule à des excoriations, des démangeaisons à un prurit massif. De plus tout peut apparaître subitement comme ne plus exister en quelques secondes. On pourraît dire que l'image est celle d'une allergie par sa rapidité d'apparition, par ses caractéristiques.

Puis au fil du temps on découvre des affections de type maladie tropicales comme des filarioses ou d'une invasion par un parasite quelconque. Surtout qu'en plus les personnes atteintes sortent des éléments de leur peau, comme des fils, des petits résidus noirs, ne parlons pas aussi de différents et divers types d'humeur.

En fonction de cela, après tous les bilans, explorations qui reviennent négatifs, ce patients entrainent une incrédulité sur la réalité physique des troubles et outre un rejet, ils sont considérés comme des personnes ayant des troubles psychiques, ce qu'ils réfutent avec la plus grande vigueur. Et ainsi tout traitement médicamenteux psychiatrique s'avère inefficace.

En dernière étape on découvre parfois, pour ne pas dire souvent, une construction secondaire qui grandit avec le temps et prenant une allure de construction délirante pour expliquer ce qui est ressenti et auquel personne n'adhère.

 

Ainsi, ceux sont des personnes qui souffrent vraiment, qui ne sont pas pleinement écoutés, qui ne veulent plus de prise en charge au bout de quelque temps. La souffrance va se pérenniser, enchaînant une sorte de spirale psychiatrique. Les partisans de l'origine psychique sont réconfortés, mais le problème n'est pas résolu, loin de là.

 

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Une plaisanterie genre humour noir disait :

Maître, l'Hystérique est morte cette nuit.

Il est dit aussi que :

 tout hypocondriaque finit par être malade et mourir.

Le tout est de savoir ce que l'on désire et comment on souhaite terminer. 

11/06/2013

Mort Cruelle, Mort Injustifiée.

Le même jour, une radio a parlé mais sans s'appesantir ni expliquer d'avantage ce qu'elle entendait par cela, mort cruelle, mort injustifiée. Et à deux reprises, j'ai été très surpris.

L'association de ces deux adjectifs au terme de mort m'a paru comme incongrue, presque incohérente.

 

Comment penser que la mort pût ne pas être cruelle ou qu'elle fût justifiée!

D'abord qu'est ce qu'une mort cruelle, une mort avec actes de barbarie ou bien la cruauté est du côté du ou des vivants qui perdent un être cher suivant l'expression consacrée.

Je me demande s'il est possible dans les cas les plus fréquents, à la famille ou l'environnement immédiat de ne pas ressentir l'atrocité d'un départ définitif, cet arrachement au monde habituel, cette fin des relations existantes. Même s'il s'agit d'un suicide la cruautée sera ressentie par les vivants et de plus le suicide dans la plupart des cas est bien fait pour faire naître de la culpabilité.

Dans le cas de mort après "longue et douloureuse maladie", il faut se rappeler que pour mourir il faut plus ou moins l'accord de trois groupes: le corps médical, la famille au sens large, le patient. Donc ainsi nous aurons aussi à faire avec une forme de culpabilité même si au début nous la masquons par un soulagement de façade: "il a fini de souffrir".

 

 

Et y a-t-il des morts justifiées, c'est à dire justes ou qui s'appliquent dans la Justice ?

Là, les cas apparaissent anecdotiques par leur nombre extrêmement réduit comme la légitime défense, les cas de guerre. On pourraît à la limite dire que ce n'est qu'un pis aller pour inscrire un acte inacceptable dans le Droit. Mais c'est l'auteur du crime qui est inscrit dans le Droit, il est alors excusé et non coupable.

La mort juste il est encore plus difficile à essayer de lui trouver des explications ou un assentiment qui soient cohérents.

Peut il exister des conduites ou des comportements tels que la seule sanction (pas seulement judiciaire) soit de donner en échange la mort ou que ce soit le destin qui exécute les "Hautes Oeuvres".

Comment peut on penser que l'on puisse enlever la vie et cela sans aucune idée religieuse à l'arrière plan. Nous ne pouvons avoir cette puissance de se déclarer juge suprême ou d'avoir  la possibilité d'ôter la vie.

Là aussi la notion de justice, de droit, de caractère inhumain (ce qui expliquerait une réponse non humaine) ne sont que des manoeuvres de justification et là encore pour enlever toute culpabilité.

Il n'a pas été fait quelque chose de mal et nous pourrions alors dire que la Loi du Talion est une première ébauche de justice et d'échelonnement, de relativité des peines. Une sorte d'étalonnage primaire.

La mort c'est la vie..jpg

La mort est toujours cruelle et injustifiée.

Elle nous concernera toujours.

Est-ce cela la faute originelle ?

29/05/2013

Et si le vrai était de toujours tout abandonner ?

Finalement il me semble que c'est la question essentielle, celle que l'on cherche à éviter perpétuellement.

Le raisonnable est de penser et de ne jamais oublier que nous ne sommes pas des propriétaires mais de simples usagers.

Une de nos préoccupations est de calculer, savoir, essayer de modifier l'attribution de ce que nous considérons comme nos biens propres mobiliers, immobiliers, financiers, intellectuels, artistiques. En fait tout ce que nous voudrions emporter avec nous et qu'à défaut nous nous résignons à vouloir donner aux suivants : la fameuse transmission.

Le mot est dit, c'est comme le mot sacré ou la parole perdue ou même le mot de passe, le sésame d'Ali-Baba. Mais ce n'est quand même pas le mot qui ne doit pas être prononcé. Lui on peut le parler et en parler, il est une forme de consolation, il nous remet à la place de l'humain mais nous donne des pouvoirs, malheureusement hypothéthiques , surnaturels.

Nous devenons en transmettant une sorte de Dieu, nous nous offrons à l'introjection, au minimum nous sommes un faux Christ.

 

 

Pourtant le plus simple, le plus adapté, le plus respectueux et tolérant de l'autre serait de  se séparer progressivement de tout à mesure que le temps avance.

Car nous nous pensons que cela mérite d'être transmis, donné en cadeau posthume difficilement refusable et en tout cas l'intéressé n'en saura jamais rien. Alors refuser cet héritage est comme une action blanche, inutile, sans interêt,qui ne sera jamais inscrite.

Seulement le futur bénéficiaire lui n'est pas obligé de trouver ce "cadeau" intéressant mais plutôt empoisonné.

Donc nous avons peur de ce refus plus ou moins larvé car il démontre l'erreur d'appréciation, l'accomplissement maladroit de désirs propres à soi mais inintéressants pour les autres. En quelque sorte c'est la preuve éclatante d'une suite d'anomalies d'appréciation durant une vie.

 

 

Ainsi le plus sage serait d'admettre que nous n'avons rien à transmettre qui ait une vraie valeur, en dehors du côté financier.

La spiritualité, la réflexion, l'essai de compréhension de la vie ne sont pas transmissibles ni offertes ni apprises par coeur. Ce ne sont que les résultats de questionnements, de vécus, d'échecs, de quelques réussites.

 

 

Alors comme dans l'évangile : la mort vient en voleur, soyons prêts.

 

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La Transmission est l'Héritage de Valeurs Spirituelles.

La Transmission se fait du Vivant.

La Capacité d'Abandon est l'Enseignement Premier.