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24/05/2016

La vie, perte et abandon.

Il est indéniable que l'on ne peut faire autrement que de s'apercevoir et d'accepter que nous passons notre temps à comptabiliser les pertes et les abandons.

 

Même la question se pose comment faisons nous pour cumuler ces mutilations sans perdre ni le moral ni l'espérance car nous continuons à fonctionner sans trop "râler", sans se débattre inutilement, en repartant quasiment dans le même sens et en continuant à croire finalement au Père Noël.

L'exemple le plus simple et le plus caricatural est la perte des cheveux chez les hommes et à moindre titre la perte des dents ( avant on disait que l'adénome de la prostate, la cataracte et l'arthrose étaient obligatoires dans le vieillissement), ils sont perdus, c'est irrémédiable, c'est comme cela, c'est la vie.

Et c'est vrai il nous faut faire le deuil d'un passé qui commence avec la naissance.

 

Mais cela n'est que la perte c'est à dire pratiquement obligatoire et en tout cas pas lié à notre volonté, différent est l'abandon.

Il s'agit là d'une action volontaire, devenue une évidence à agir, et pas vraiment une action qui permettrait d'éviter des conséquences graves.

Quand nous abandonnons, nous sommes dans la position de celui qui se rend compte que ,poursuivre comme cela était, serait une bêtise totale qui à la limite nous rabaisserait dans notre statut si durement acquis d'être humain. Donc nous acceptons une sorte d'automutilation, nous laissons des vestiges sur le bord de la route, nous nous débarrassons de nos oriflammes et des étendards de notre jeunesse.

Nous sommes obligés d'admettre que nous sommes faces à des idées de grandeur et des réactions de prestance, même si elles sont enfouies et niées. Ce qui tend à démontrer que nous acceptons plus que mal de vieillir.

 

Car l'essentiel est quand même que nous vieillissons imparablement et inexorablement.

Nous ne faisons qu'avancer sans aucun répit ni arrêt vers la mort et cela quoique nous fassions ou pensions. Depuis jour de la naissance nous nous détruisons et pendant un certain temps nous ne voulons pas y prêter attention et nous faisons "comme si".

 

Alors continuer est-ce logique, sensé, utile !

Dalaï Lama.jpg

A chacun,

A chaque moment

Sa réponse !

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