Tout est envie .

Rien de plus vrai, tout est envie et sans envie il n'y a plus rien de possible ou de fait. Et nous ne pouvons pas forcer l'envie sinon c'est le dégout qui apparaît.

Nous devons admettre que notre fonctionnement est caractérisé par une sorte de fluctuence entre les deux extrêmes, mais savons nous maîtriser cela ou simplement, première étape, à quoi c'est dû. La plupart du temps nous ne faisons que noter avec une certaine indifférence notre sorte de canotage sans nous interroger sur son sens. D'abord parce que nous ne serons jamais assez curieux mais surtout en raison de notre grande fainéantise et notre recherche du fonctionnement au moindre coût de souffrance. Or réfléchir pour chercher à comprendre est pour le moins pénible risquant d'être douloureux suivant ce que l'on découvrira.

 

Donc la fainéantise et la peur sont  les causes de nos actes.

 

Et quid du désir ?

Là nous sommes dans un autre niveau, sur le plan du fantasmé que nous voulons transformer en réalité. Nous pourrions quasiment dire que faisant cela nous nous plaçons ainsi à la limite de la psychose. Comme si nous avions une attirance pour ce fonctionnement qui, lui seul, peut vraiment réaliser ce qui est désiré.

Le désir de vie, mais pas la pulsion de vie, est sans arrêt limité par la mort. La mort est obligatoirement attaché au désir, le désir n'est pas seulement l'immortalité mais savoir ce qu'est la mort, comment elle se passe, se déroule.

Ce qui voudrait dire que nous voulons mettre en évidence devant les autres ce que nous savons. et aussi que nous nous prenons pour l'Etre Suprême, celui qui sait et veut que tout le monde le sache (sinon à quoi cela sert de savoir ou d'être).

 

Heureusement que nous sommes des fainéants peureux et douillets.

Car il est dur d'être le plus grand.

Bien sûr nous sommes tous différents.