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07/10/2013

Nous sommes la source de tout.

Il ne faut pas être hypocrite, nous sommes la source, pour ne pas dire la cause qui aurait une notion de valeur moralisatrice, de tout ce qui nous arrive, de tout ce qui se produit, de tout ce qui nous affecte. Il n'y a ni hasard, ni destin, ni comportement des autres.

Il n'y a que nous qui influençons sur ce qui va se produire.

 

 

Car si l'on regarde bien, si les choses se produisent c'est que nous l'avons plus ou moins souhaité ou au minimum accepté. Et de plus rien fait pour que cela n'arrive pas.

 

 

Cela rappelle le sketch de Raymond Devos: un conducteur voit l'horoscope sur un magazine posé sur le siège passager et il lit qu'il va avoir un accident. Alors il redouble d'attention et rien ne se produit. Le soir, en rentrant chez lui, se mettant à douter des prévisions, il prend le magazine et vérifie ce qui est écrit.

Et il heurte une voiture. L'horoscope s'est révélé vrai.

 

Il en est de même pour tout, nous initions les évènements, nous faisons en sorte qu'ils aboutissent. Cela pose le problème de nos vrais désirs quand des situations ou des actes désagréables ou plus aboutissent.

Le profond de nous mêmes n'est jamais totalement clair. Avant on disait que les enfants étaient des pervers polymorphes et pour l'adulte nous pouvons dire que tout est loin d'être évident.

Nous sommes un mélange qui au minimum n'est pas  harmonieux, mais surtout qui traduit par cette recherche, ce tâtonnement, une souffrance sous-jacente immense.

 

 

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Le hic c'est que nous ne trouvons pas de solution.

A moins que la mort soit dans tous les cas volontaire. 

Lacan avait raison, nous ne cédons pas sur nos désirs.  

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